Les 24 – 25 Mai 2019, les citoyens de pays africains, comme un seul homme ont interpellé les dirigeant(e)s à plus d’ambition pour une justice climatique en mettant fin à l’utilisation des combustibles fossiles en Afrique.
De la Côte d’Ivoire au Bénin, en passant par le Togo et la RDC, les demandes étaient claires, il faut changer le système et non le climat. Les citoyens et militants ont interpellé leurs gouvernements pour qu’ils se placent du bon côté de l’histoire en cessant de soutenir les entreprises à l’origine de la crise climatique. Les changements climatiques exposent les gens à des conditions météorologiques extrêmes et dangereuses, en ce moment. Des tempêtes extrêmes au Mozambique et la sécheresse connue ces derniers mois en Afrique pourraient devenir la norme si on ne change pas de système.
A San-Pedro, en Côte d’Ivoire, un rassemblement communautaire de plus d’une centaine de citoyens a été organisé pour dénoncer le projet de centrale au charbon dans la région.
A Bargny au Sénégal, le rassemblement prévu le 25 Mai, bien qu’ayant été reporté au 2 juin a connu une participation impressionnante des citoyens et des imams autour de l’activité dénommée ‘’Ndogou de sensibilisation sur les énergies renouvelables pour un monde sans énergie fossile”. Objectif: dénoncer la centrale à charbon de Bargny et appeler le gouvernement sénégalais à prioriser plutôt les énergies renouvelables à l’instar du parc éolien de Taïba Ndiaye, à 90 km au nord de Dakar, qui prévoit injecter 158,7 MW d’énergie renouvelable dans le système énergétique, ce qui permettra d’éviter le rejet de 300 000 tonnes de CO2 par an.
Ces manifestations populaires et artistiques à travers l’Afrique ont été l’occasion d’exprimer tout haut et fort et que la voie durable pour notre avenir et celui de notre planète passe par l’abandon des s combustibles fossiles et l’utilisation accélérée des énergies renouvelables.