La lutte pour la promotion des énergies renouvelables en Côte d’Ivoire se poursuit avec les leaders des ONGs, les communautés composées de jeunes et femmes de la ville de San Pedro. Des échanges avec ces différents groupes d’acteurs ont eu lieu le mardi 26 Juillet 2022 avec une délégation de JVE conduite par le responsable de la justice sociale, Nahounou Daleba. L’objectif était de renouer avec les activités de sensibilisation des communautés pour l’éveil des consciences sur les dangers du projet de la centrale à charbon et les mobilisations sur terrain pour exiger la promotion des énergies renouvelables.
Au total, une quarantaine de participants ont réfléchi sur la problématique des énergies fossiles et renouvelables dans un contexte de déclaration non officielle sur l’abandon du projet de la centrale à charbon ou sa transformation en centrale à gaz. Au-cours de cette séance, une historique de la campagne “San Pedro veut vivre” qui combine des actions de plaidoyer – lobbying – mobilisation et communications a été présentée. Ensuite, les leaders communautaires et les responsables d’organisations présents ont exprimé la nécessité de réfléchir sur la suite de la lutte et de proposer des activités qui pourraient permettre d’anticiper sur la volonté du gouvernement d’investir dans les énergies fossiles.
Reconnaissant au travail qui se fait sur terrain, le représentant des communautés a salué les efforts déployés depuis 6 ans par les ONGs avec le soutien des partenaires pour cet engagement afin d’éviter à la ville de San Pedro une centrale de “la mort”. Ainsi, pour mieux continuer la lutte pour la promotion des énergies renouvelables , les responsables ont réfléchi en petits groupes de travail sur trois thématiques : l’organisation du réseau, les activités et une déclaration sur le projet de la centrale à charbon. Les résultats des travaux ont été présentés par les différents groupes et inscrits au rapport de l’atelier communautaire.
Pour finir, rappelons que cette rencontre s’est tenue dans un contexte où les déclarations sur l’abandon du projet de la centrale à charbon de San Pedro, se font entendre mais pas de façon écrite et officielle. Les ONG et les communautés veulent donc que le gouvernement renonce officiellement et communique sur le projet de la centrale à charbon dans le cadre du respect de l’accord de Paris et en faisant la promotion des énergies renouvelables.